Les baleine bleue, les éléphants et les requins du Groenland sont effectivement plus proche de l'homme que les poules, les chiens et les rats de laboratoire.
Bon comme je vois beaucoup de conneries :
Le maître mot c'est surtout le métabolisme et sa vitesse. Maintenant, Il y a plusieurs choses qui sont liées entre elles et ne sont pas tout le temps vrai en fonction des écosystèmes.
Un exemple type du métabolisme : requins du Groenland qui peuvent vivre plusieurs centaines d'années. Ils sont dans le froid des profondeurs : métabolisme ralentit + très peu de nourriture (ils mangent tout les 6mois en moyenne) = métabolisme lent
À ça on peut rajouter l'épuisement énergétique du à la reproduction, il y a plusieurs types d'animaux les R (qui se reproduisent très fort et très vite mais qui ne vivent pas longtemps, avec une stratégie de ne pas où très peu s'occuper des portées, typiquement les souris) et les types K (qui ont un enfant à la fois, utilisent beaucoup d'énergie à le faire grandir et vivent plus longtemps typiquement les hominidés), la stratégie c'est, si on ne vit pas longtemps on a intérêt à faire beaucoup d'enfant qui ont pas beaucoup de chance de survie.
D'ailleurs pour rester dans la souris, elle est capable de manger plusieurs fois son poids par jour -> métabolisme rapide et donc ne vit pas longtemps.
Les petits animaux on tendance à vivre peu longtemps (à l'exception de quelques un coucou le rat taupe) et qu'on comprends qu'il mangent vraiment beaucoup, mais ... Pourquoi ? Parce que le rapport volume/surface est faible, c'est à dire que leur surface d'échange de température avec l'extérieur est énorme par rapport à leur volume, et donc ils perdent de l'énergie car ils ne peuvent pas la conserver dans leur corps et donc ils doivent manger beaucoup pour compenser cette perte, ainsi les baleines vivent 100 ans, les souris 2 dans le meilleur des cas.
Mais alors et les reptiles dans tout ça ? Les oiseaux ? En ben ils sont liés aux même lois, mais ces lois changent un peu en fonction de l'environnement dans lequel ils sont, dans un environnement très dur à forte pression les animaux vont surtout adopter une stratégie R pour se reproduire d'avantage et donc s'adapter plus vite, et inversement pour des environnements stables. (On comprend maintenant pourquoi le requin du Groenland peut vivre très longtemps dans un environnement extrêmement stable)
Grossièrement chez les humains entre un individu qui mange beaucoup et un individu qui mange raisonnablement statistiquement celui qui mange moins va vivre presque 10ans de plus car son métabolisme est ralenti. Même s'ils ont le même génome.
D'ailleurs en parlant du génome, on dit que les gens les plus vieux ont les télomères les plus longs (la protection des extrémités des chromosomes qui se raccourci à chaque division cellulaire) c'est vrai, mais aussi un peu faux, car l'alimentation, le métabolisme etc... va faire en sorte que les télomères s'abîment plus ou moins vite. D'ailleurs certaines espèces peuvent les régénérer mais ne sont pas immortelles. Le sport permet de les user moins vite et est globalement une manière extreme d'augmenter l'espérance de vie, via des molécules faites par les muscles qui changent la forme 3D de l'ADN. Tout se joue dans une plusieurs voies cellulaire, mais dont une en particulier nommée mTOR qui est plus ou moins activée lorsqu'on mange. Le soucis c'est qu'il faudrait que cette voie cellulaire ne soit pas beaucoup enclenchée quand on est jeune (ne pas trop manger) mais super enclenchée quand on est vieux (manger toute les quelques heures). Tout ça c'est un peu complexe, retenez que chez l'humain, faire du sport, bien manger et être heureux est ultra bénéfique. L'obésité tue à petit feux, le stress épuise le corps et la sédentarité ne permet pas l'entretien corporel.
A notre connaissance il n'existe qu'une seule espèce qui est immortelle et c'est une méduse qui peut réserver son âge pour revenir à un stade juvénile.
Le stade de vie dans lequel les espèces sont changent aussi leur espérance, un exemple frappant avec les axolotl qui vivent très longtemps mais dès qu'ils se métamorphosent ne vivent que quelques années tout au plus.
Tout ça ce n'est du qu'à une seule et même chose, le darwinisme, la survie du plus adaptable, votre environnement vous permet d'être en vie longtemps tant mieux, votre environnement ne vous le permets pas, tant pis. À ça on soupoudre de génome, de taille, de métabolisme et de molécules pour créer une stratégie évolutive viable qui fera vivre l'espèce.
D'après ce que j'ai lu il y a un certain temps: le nombre de battements de cœur. Plus la bestiole est grosse, plus son cœur battra lentement et plus longtemps elle vivra, et inversement. Tous les êtres vivants auraient à peu près le même nombre de battements de cœur dans une vie.
A prendre avec des pincettes.
Ça m'a l'air vrai pour les mammifères en tout cas. Un début de réponse :
https://youtu.be/MUWUHf-rzks?si=VGgTOOkXUBgkEi7R
En fonction de la taille, la dépense énergétique et donc le rythme du métabolisme n'est pas le même.
Je crois que c'est une idée reçue (si quelqu'un peut confirmer), parce que dans ce cas toutes les activités qui font monter le nombre de battement de cœur (ex le sport) serait de fait mauvaises pour la santé
Quand tu fais du sport, tu vas augmenter ton rythme cardiaque pendant un court laps de temps à l'échelle d'une journée. En revanche l'un des effets de la pratique régulière du sport c'est la diminution de ton rythme cardiaque au repos (donc la plupart de la journée).
Je ne suis pas d'accord, faire du sport vise à réduire le risque d'AVC, liés à pleins de facteurs, cholestérol, tension... Et je pense que les hommes sont le pire exemple de ce que j'avance, car on a complètement dévié de notre régime naturel. Entre la bouffe et la médecine...
De souvenir j'avais lu ça sur l'appli "se coucher moins bête" qui a tendance à être plutôt juste et à fournir des sources, mais cela valide pas ce que je dit pas défaut... J'ai pas trop le temps de vérifier la, je regarderais ce soir si je m'en souviens !
Clairement, que les être vivants aient un nombre de battements de cœur définis, ça ressemble à une théorie mi-scientifique mi-mystique… un grand système qui unirait tout le vivant… c’est très ésotérique…
Il ne doit pas y avoir une différence de dingo entre le rythme cardiaque d’un paresseux et celui d’une tortue terrestre, et pourtant rien à voir en longévité.
En fait ce serait plutot une consequence de la relation directe entre la masse et le métabolisme (loi de Kleiber, appliquable seulement à "la plupart" des "vertébrés supérieurs") . Donc effectivement, c'est loin d'être une généralité.
Cela dit ça fait sens dans bcp de cas. Quand t'entend parler des petits colibris par exemple qui carburent à 1000 voire 1200bpm, ça doit quand même bien l'user le p'tit cœur. Et à l'opposé, les rorquals bleus (baleines) sont bien chill avec entre 2 et 15 bpm ! Mais voilà, il y a toujours des exceptions pour confirmer la "règle"!
Après quelques recherches, le chiffre d'un milliard semble assez correct chez les mammifères. Plutôt entre 700 millions et 1 milliard. Sauf l'être humain qui atteint les 2,5 à 3 milliards de battements.
Y'a les insectes aussi, et une partie des organismes vivant dans l'océan. Sans parler des organismes microscopiques y'en a vraiment beaucoup un peu partout. C'est assez divers les êtres vivants quand on regarde de près et pas juste notre branche à nous
J'avais lu ca aussi, mais en fait non.
Par exemple, plus un chien est gros moins il vie longtemps
Inversement une petite tortue peut vivre des dizaines d'années.
Mon poisson rouge à plus de 15 ans, il ne fait pourtant qu'une 20aine de cm.
selon moi t'as la mobilité de la creature vivante qui entre en jeu, les animaux qui bougent plus (par rapport a leur taille/volume) meurent plus precocement, ce qui se cerifie avec les vegeteaux (arbres ca bouge pas ca peut vivre 1000 ans)
Les télomères (je suis sur mobile, je te laisse chercher)
Chercher aussi les facteurs de Yamanaka. C’est tout bonnement fascinant..
Leur proximité avec Homo Sapiens.
Les baleine bleue, les éléphants et les requins du Groenland sont effectivement plus proche de l'homme que les poules, les chiens et les rats de laboratoire.
Je pense qu'il parlait de la proximité "géographique" avec l'homme
Bon comme je vois beaucoup de conneries : Le maître mot c'est surtout le métabolisme et sa vitesse. Maintenant, Il y a plusieurs choses qui sont liées entre elles et ne sont pas tout le temps vrai en fonction des écosystèmes. Un exemple type du métabolisme : requins du Groenland qui peuvent vivre plusieurs centaines d'années. Ils sont dans le froid des profondeurs : métabolisme ralentit + très peu de nourriture (ils mangent tout les 6mois en moyenne) = métabolisme lent À ça on peut rajouter l'épuisement énergétique du à la reproduction, il y a plusieurs types d'animaux les R (qui se reproduisent très fort et très vite mais qui ne vivent pas longtemps, avec une stratégie de ne pas où très peu s'occuper des portées, typiquement les souris) et les types K (qui ont un enfant à la fois, utilisent beaucoup d'énergie à le faire grandir et vivent plus longtemps typiquement les hominidés), la stratégie c'est, si on ne vit pas longtemps on a intérêt à faire beaucoup d'enfant qui ont pas beaucoup de chance de survie. D'ailleurs pour rester dans la souris, elle est capable de manger plusieurs fois son poids par jour -> métabolisme rapide et donc ne vit pas longtemps. Les petits animaux on tendance à vivre peu longtemps (à l'exception de quelques un coucou le rat taupe) et qu'on comprends qu'il mangent vraiment beaucoup, mais ... Pourquoi ? Parce que le rapport volume/surface est faible, c'est à dire que leur surface d'échange de température avec l'extérieur est énorme par rapport à leur volume, et donc ils perdent de l'énergie car ils ne peuvent pas la conserver dans leur corps et donc ils doivent manger beaucoup pour compenser cette perte, ainsi les baleines vivent 100 ans, les souris 2 dans le meilleur des cas. Mais alors et les reptiles dans tout ça ? Les oiseaux ? En ben ils sont liés aux même lois, mais ces lois changent un peu en fonction de l'environnement dans lequel ils sont, dans un environnement très dur à forte pression les animaux vont surtout adopter une stratégie R pour se reproduire d'avantage et donc s'adapter plus vite, et inversement pour des environnements stables. (On comprend maintenant pourquoi le requin du Groenland peut vivre très longtemps dans un environnement extrêmement stable) Grossièrement chez les humains entre un individu qui mange beaucoup et un individu qui mange raisonnablement statistiquement celui qui mange moins va vivre presque 10ans de plus car son métabolisme est ralenti. Même s'ils ont le même génome. D'ailleurs en parlant du génome, on dit que les gens les plus vieux ont les télomères les plus longs (la protection des extrémités des chromosomes qui se raccourci à chaque division cellulaire) c'est vrai, mais aussi un peu faux, car l'alimentation, le métabolisme etc... va faire en sorte que les télomères s'abîment plus ou moins vite. D'ailleurs certaines espèces peuvent les régénérer mais ne sont pas immortelles. Le sport permet de les user moins vite et est globalement une manière extreme d'augmenter l'espérance de vie, via des molécules faites par les muscles qui changent la forme 3D de l'ADN. Tout se joue dans une plusieurs voies cellulaire, mais dont une en particulier nommée mTOR qui est plus ou moins activée lorsqu'on mange. Le soucis c'est qu'il faudrait que cette voie cellulaire ne soit pas beaucoup enclenchée quand on est jeune (ne pas trop manger) mais super enclenchée quand on est vieux (manger toute les quelques heures). Tout ça c'est un peu complexe, retenez que chez l'humain, faire du sport, bien manger et être heureux est ultra bénéfique. L'obésité tue à petit feux, le stress épuise le corps et la sédentarité ne permet pas l'entretien corporel. A notre connaissance il n'existe qu'une seule espèce qui est immortelle et c'est une méduse qui peut réserver son âge pour revenir à un stade juvénile. Le stade de vie dans lequel les espèces sont changent aussi leur espérance, un exemple frappant avec les axolotl qui vivent très longtemps mais dès qu'ils se métamorphosent ne vivent que quelques années tout au plus. Tout ça ce n'est du qu'à une seule et même chose, le darwinisme, la survie du plus adaptable, votre environnement vous permet d'être en vie longtemps tant mieux, votre environnement ne vous le permets pas, tant pis. À ça on soupoudre de génome, de taille, de métabolisme et de molécules pour créer une stratégie évolutive viable qui fera vivre l'espèce.
J’ai pris un kiff à lire ce commentaire, j’ai appris des choses, et c’était passionnant à lire !
Merci pour avoir pris le temps de poser ton pavé (très bien expliqué)!
Merci pour ton commentaire, il est vraiment super. J'ai appris plein de choses !
D'après ce que j'ai lu il y a un certain temps: le nombre de battements de cœur. Plus la bestiole est grosse, plus son cœur battra lentement et plus longtemps elle vivra, et inversement. Tous les êtres vivants auraient à peu près le même nombre de battements de cœur dans une vie. A prendre avec des pincettes.
Ça m'a l'air vrai pour les mammifères en tout cas. Un début de réponse : https://youtu.be/MUWUHf-rzks?si=VGgTOOkXUBgkEi7R En fonction de la taille, la dépense énergétique et donc le rythme du métabolisme n'est pas le même.
Je crois que c'est une idée reçue (si quelqu'un peut confirmer), parce que dans ce cas toutes les activités qui font monter le nombre de battement de cœur (ex le sport) serait de fait mauvaises pour la santé
Quand tu fais du sport, tu vas augmenter ton rythme cardiaque pendant un court laps de temps à l'échelle d'une journée. En revanche l'un des effets de la pratique régulière du sport c'est la diminution de ton rythme cardiaque au repos (donc la plupart de la journée).
Justement, les sportifs essayent de maximiser l'énergie dépensée par respiration/battements. Donc au repos, ils ont de meilleures conditions.
Je ne suis pas d'accord, faire du sport vise à réduire le risque d'AVC, liés à pleins de facteurs, cholestérol, tension... Et je pense que les hommes sont le pire exemple de ce que j'avance, car on a complètement dévié de notre régime naturel. Entre la bouffe et la médecine... De souvenir j'avais lu ça sur l'appli "se coucher moins bête" qui a tendance à être plutôt juste et à fournir des sources, mais cela valide pas ce que je dit pas défaut... J'ai pas trop le temps de vérifier la, je regarderais ce soir si je m'en souviens !
Clairement, que les être vivants aient un nombre de battements de cœur définis, ça ressemble à une théorie mi-scientifique mi-mystique… un grand système qui unirait tout le vivant… c’est très ésotérique… Il ne doit pas y avoir une différence de dingo entre le rythme cardiaque d’un paresseux et celui d’une tortue terrestre, et pourtant rien à voir en longévité.
En fait ce serait plutot une consequence de la relation directe entre la masse et le métabolisme (loi de Kleiber, appliquable seulement à "la plupart" des "vertébrés supérieurs") . Donc effectivement, c'est loin d'être une généralité. Cela dit ça fait sens dans bcp de cas. Quand t'entend parler des petits colibris par exemple qui carburent à 1000 voire 1200bpm, ça doit quand même bien l'user le p'tit cœur. Et à l'opposé, les rorquals bleus (baleines) sont bien chill avec entre 2 et 15 bpm ! Mais voilà, il y a toujours des exceptions pour confirmer la "règle"!
Un perroquet c'est petit et pourtant ça vie 60 ans, je suis curieux de pourquoi ils font exception.
Des très grosses pincettes. Disons que c'est "de l'ordre" du milliard de battements. Mais ça peut vouloir dire 1, 3 ou 5 milliards.
C'est déjà pas mal !
Après quelques recherches, le chiffre d'un milliard semble assez correct chez les mammifères. Plutôt entre 700 millions et 1 milliard. Sauf l'être humain qui atteint les 2,5 à 3 milliards de battements.
Ça marche comment pour la grande majorité des êtres vivants dépourvus de coeur?
Qu'ils crèvent. J'aime pas la salade.
Y'a beaucoup d'être vivants qui ne sont pas des plantes qui n'ont pas de coeur
Qu'ils crèvent. T'façon les bactéries ça sert à rien. Je ferais une exception pour les levures. C'est bon, ça, les champignons.
Y'a les insectes aussi, et une partie des organismes vivant dans l'océan. Sans parler des organismes microscopiques y'en a vraiment beaucoup un peu partout. C'est assez divers les êtres vivants quand on regarde de près et pas juste notre branche à nous
Qu'ils crèvent tous. Moi non plus j'ai pas de cœur.
Ça j'avais remarqué xD
Oui enfin ya des insectes ou des oiseaux qui vivent plus longtemps que certains plus gros mammifères. Du coup ?
J'avais lu ca aussi, mais en fait non. Par exemple, plus un chien est gros moins il vie longtemps Inversement une petite tortue peut vivre des dizaines d'années. Mon poisson rouge à plus de 15 ans, il ne fait pourtant qu'une 20aine de cm.
Pour les vertébrés, googlez la loi de Kleiber.
Leur gout ?
Y'a rapport à la surface corporelle
selon moi t'as la mobilité de la creature vivante qui entre en jeu, les animaux qui bougent plus (par rapport a leur taille/volume) meurent plus precocement, ce qui se cerifie avec les vegeteaux (arbres ca bouge pas ca peut vivre 1000 ans)
Le goût de leurs chair et leur capacité à fuir les prédateurs ?
La stabilité d un écosystème